« Un artiste engagé. Un homme passionné. Un musicien. Un papa. Une voix qui raconte. Une musique entraînante, douce et subtile, bercée par le son d’une guitare ou parfois d’un harmonica. Des textes qui touchent aux points sensibles, tantôt légers, amusants, ironiques, tantôt rêveurs, nostalgiques ou graves. De l’émotion à l’état brut, tout en délicatesse. » Ces mots sont ceux qu’emploie Caroline Madeuf (magazine Handirect) pour décrire l’oeuvre d’Olivier DUCRUIX, auteur-compositeur-et interprète qui promène sa guitare et ses chansons dans les salles de Lyon et des alentours depuis maintenant douze ans.
C’est en 2007 qu’Olivier enregistre son premier album, intitulé « Rendez-vous », avec les musiciens du groupe Océo. Avec ce premier opus auto-produit, Olivier séduit un public qui ne manque pas de le suivre lors de la sortie de son premier album solo (label Z Production), sorti en juin 2011 et intitulé « La Joconde blonde ». Avec ces deux albums, Olivier réalise le rêve d’un passionné mais relève aussi un formidable défi : monter sur scène malgré son handicap visuel. Malvoyant de naissance, son parcours artistique est un moyen de sensibiliser le public, comme il nous l’explique : « À travers la création de chansons, je souhaite toucher les gens et montrer que dans cette morosité ambiante, même avec un handicap, on peut faire beaucoup de choses, avoir des passions, et s’organiser pour les vivre". Avec « La lune boit », à paraître en Novembre 2015, Olivier revient avec des thèmes qui lui sont chers : la beauté de la vie, celle des femmes, et l’envie de les « Chanter ». Toujours aussi varié, cet album adopte cependant un style plus folk et pop rock, une sorte de retour à des racines bien ancrées, orchestré par le réalisateur Simon Widdowson. Les chansons d’Olivier prennent aussi une tournure plus poétique : exprimer et partager des émotions, voilà le leitmotiv de ce troisième album. Mais cela ne l’empêche pas de continuer à nous alerter sur des sujets plus sérieux, comme dans la chanson « Petit bonhomme », où tout en évoquant la naissance de son fils, Olivier décrit aussi le malaise de la société.
Créer, écrire, composer pour raconter la vie, ses peines et ses bonheurs, en s’inspirant des « grands" de la chanson française, mais toujours en essayant simplement de donner un peu de plaisir à nos oreilles qui se délectent de ce nouvel album où la guitare de Patrice Rodrigues, qui a participé à la composition, fait merveille.
